KAMANYOLA: CONSTRUCTION D’UN DÉPÔT POUR L’ENTREPOSAGE ET STOCKAGE DES PRODUITS DES FEMMES PETITES COMMERÇANTES TRANSFRONTALIÈRES/ KAMANYOLA-BUGARAMA.

En présence des membres de la P.ACT Kamanyola, de l’équipe de mise en œuvre du projet MUPAKA SHAMBA LETU à Kamanyola financé par Alert international sous l’accompagnement de l’organisation Laissez l’Afrique vivre  » LAV » le chef de groupement de Kamanyola vient de lancer les travaux de Construction d’un dépôt à 700m de la Frontière de Kamanyola-Bugarama, Qui permettra aux femmes petites Commerçantes transfrontalières de stocker et Entreposer leurs produits divers et permettre aux consœurs petites Commerçantes de Bugarama, d’entreposer aussi leurs Produits divers afin de traverser la frontière sans Bagages pendant les heures tardives.
Signalons que les travaux de Construction de ce dépôt sont financés par le projet MUPAKA SHAMBA LETU de Alert International sous l’accompagnement de l’organisation, Laissez l’Afrique Vivre Avec l’appui Financier de l’ambassade de la Suède et la coopération suisse DDC.

Hassan Shabani

CONSOLIDATION DE LA PAIX A TRAVERS LE COMMERCE TRANSFRONTALIER. ACTIVITÉ D’ANALYSE D’ÉCHANGE POUR LES JEUNES DE DEUX CÔTE DE LA FRONTIÈRE. FORMATION DES JEUNES ENTREPRENEURS DE KAMANYOLA SUR LA CITOYENNETÉ ACTIVE.

A fin de sensibiliser , Former et Informer les jeunes entrepreneurs pour la paix de Kamanyola sur la citoyenneté active l’organisation « LAV » Laissez l’Afrique vivre, sous le financement D’ALERT INTERNATIONAL a organisé une séance de deux Jours en faveur de 25 jeunes Entrepreneurs pour la paix De Kamanyola, Du 06/09/2021 au 07/09/2021 au Bureau De LAV a Kamanyola. Deux jours de travaux sans relâche. Au départ le chef du projet Monsieur MOSALA KABINGA a bien expliqué Aux participants les objectifs de la formation, d’ou il a fait savoir que la formation vise a initier et doter aux participants les outils pour dialoguer avec D’autres membres de leur communauté et en dehors de leur Communauté, autour de questions telles que la culture, le comportement et la perspective, et créer une empathie avec d’autres personnes ayant des visions différentes, construire une compréhension entre les identités culturelles, éthiques et socio-économiques; aussi cette formation vise a aider les jeunes entrepreneurs a développer les mécanismes pouvant les aider a réduire la marginalisation sociale et politique des jeunes entrepreneurs à travers le renforcement des capacités des jeunes sur le leadership positif, la citoyenneté responsable. Aider les jeunes les jeunes entrepreneurs a développer le leadership quotidien vers une autonomie de pensée et d’action inclusives entre le jeunes de différentes Ethnies et de la région de Grands lacs.
Ayant Participé dans cette formation les jeunes entrepreneurs S’engagent d’avoir la conscience sur la citoyenneté active, cultiver l’amour de sa patrie, promouvoir la masculinité Positive et les changement de mentalités et avoir l’introspection individuelles. Cette Formation a été Rendu capable Grâce a deux facilitateurs/Maitres Avocats/Juristes de la place .
Rappellons que Cette activité a été organisée par l’asbl laissez l’Afrique vivre »LAV » dans le projet  » Mupaka shamba letu » appuyé par Alert International avec le financement de l’ambassade de Suède et la coopération suisse DDC.

Hassan Shabani

Bulletin Hebdomadaire ONGEA- YAGA du 03-09-2021 N°010/ Projet: Covid-19-P3RGL-Phase II

Sommaire :

– Uvira : Le médecin chef de zone de santé d’Uvira, Dr NIMI PANZU déplore la négligence des gestes barrière contre la Covid-19 et la minimisation de l’empleur de cette maladie par les uvirois. Dans cette ville, 107 cas confirmés de Covid-19 avec 6 décès ont été recensés dont 105 parmi eux enregistrés depuis juin 2021. Le respect des gestes barrières contre covid-19 et l’acceptation du vaccin sont les seules voies d’anéantir la Covid-19 à Uvira. / SIFA Angèle MUNYAKA

– Lusenda: Le licenciement des gardiens de la source d’approvisionnement en eau potable du camp de Lusenda fait peur aux réfugiés burundais. A côté d’une punérie répétitive d’eau qui s’observe depuis ce licenciement, les réfugiés s’inquiètent de la sécurité à la source de captage de cette eau obtenue par système gravitaire. Le réengagement des gardiens de cette source reste une assurance pour le camp. / Marie Charles NININAHAZWE

– Fizi: Au Village de Rugezi, secteur de Mutambala territoire de Fizi, les déplacés internes souffrent doublement. La pandémie de Covid-19 a déjoué négativement leur vie d’une part. Ces déplacés se sont vus oublier par les humanitaires et vivent en détresse. Les associations locales sur place lancent un SOS au gouvernement et aux humanitaires pour une aide humanitaire d’urgence en leur faveur. / Tony MUZUNGU

– Uvira: La zone de santé d’Uvira vient de réceptionner ce jeudi 2 septembre un don de deux respirateurs et autres matériels de lutte contre covid-19. Ce don vient de l’association des femmes pour la promotion et le développement endogène, AFPDE en réponse contre la pandémie de Covid-19 dans cette ville. / SIFA Angèle MUNYAKA

– Lusenda : Une nouvelle page noire aux ménages des réfugiés burundais du camp de Lusenda dernièrement omis sur la liste de partage du cash des mois de mai, juin et juillet 2021. 82 familles des 100 familles omises se sont retrouvées de nouveau omises sur les listes de distribution de la ration sèche. Des frustrations dans les familles omises. / Samuel NIYUKURI

– Lweba: Une cité moderne en gestation au village de Lweba, groupement de Bashimnyaka Nord, secteur de Tannganika. 58 parcelles sont déjà octroyées à ce fait aux promoteurs de cette cité moderne. Une initiative de l’association EMO’YA BASHIMWENEMNGA MMESE YOSE, EBAM en sigle. / Thomson UNDJI

– Lusenda: A Lusenda, le conseil des organisations féminines agissant en synergie, COFAS fait face à l’application stratégique du suivi du contrat social à Lusenda. Un atelier dans ce sens, a eu lieu mardi 31 août 2021 à Lusenda en faveur des leaders communautaires signataires dudit contrat. L’importance du contrat social et les stratégies pour la mise en oeuvre de ce contrat étaient des sujets à l’ordre du jour. Une formation tenue sous le financement accru du bureau des affaires mondiales Canada. / ISSAYA ALONDA Jonathan

 

HASSAN SHABANI

consolidation de la paix a travers le commerce transfrontalier. Deuxième campagne sur la masculinité positive en faveur des tenanciers de la coutume De Kamanyola

Sensibilisation sur la masculinité positive, deuxième séance à kamanyola, ce mercredi 18 août! Les chefs des localités et responsables des services de l’Etat oeuvrant à la frontière présent à cette activité, s’engagent à faire de la promotion des femmes leur cheval de bataille. Engagement pris à l’issue de cette campagne de sensibilisation sur la masculinité positive, tenue ce mercredi 18 août au bureau habituel de l’asbl LAV, précédée par des témoignages des couples modèles qui ont reconnu le changement positif dans leurs vies, grâce aux enseignants dans des groupes de dialogue! et un débat sur l’histoire de succès des femmes de kamanyola pour le relèvement socioéconomique, la promotion de la cohésion sociale, la médiation et dans la gouvernance pour celles qui ont été nommées Cheffes d’avenues ! Pour Matabaro Migabo François papy chef de groupement de Kamanyola, les femmes ont prouvé leur volonté et pouvoir de contribuer pour le développement de kamanyola, et même celles qui ont été nommées Nyumba Kumi, la plus part servent loyalement comme il se pouvait! Rien autre que de les encourager…cette autorité coutumière a fini par déclarer que la femme est une richesse qu’il faut savoir comment l’exploiter! Avis partagé par les participants à cette séance,qui ont reconnu que les femmes de kamanyola font la différence, et parmi elles certaines ont servi un modèle dans plusieurs domaines de la vie, mais elles font face à des défis qui nécessitent le relèvement ! Parmi lesquels: la pauvreté, elles ne sont pas associées d ans des prises de décisions, la plus part n’ont pas étudié, la coutume rétrograde, des doctrines religieuses qui ne favorisent pas la promotion de la femme, certaines veulent la facilité au lieu de vouloir travailler et dépendre d’elles même, et surtout les femmes nommées Nyumbakumi, qui n’ont jamais été officiellement investies. En fin de compte, les chefs coutumiers et responsables de services de l’Etat présent à cette séance, se sont engagés chacun en ce qui le concerne de faire de la promotion des femmes leurs cheval de bataille,cela en procédant à l’investiture officielle des celles-là nommées Nyumbakumi, à la nomination d’autres femmes à ce poste, à sensibiliser la communauté pour qu’elle comprenne l’importance d’investir dans la femme et aux femmes d’être compétitives. Cette activité a été organisée par l’asbl laissez l’Afrique vivre »LAV » dans le projet  » Mupaka shamba letu » appuyé par Alert International avec le financement de l’embassade de Suède.

Hassan Shabani

Les directeurs des radios membres de la SYMUF, synergie des médias d’Uvira, Fizi réunis en assemblée ordinaire et élective des membres du C.A et du Co.Co ce samedi 07 août à Uvira, reconnaissent le succès de leur structure au cours de ces trois dernières années et changent momentanément d’appellation en synergie des médias pour l’union des forces, SYMUF, maison de la presse avec comme rayon d’actions la région des Grands Lacs.

Réunis au sein de la synergie des médias d’Uvira, Fizi, et Walungu SYMUF les vingt-six représentants des médias dont 2 femmes parmi eux, émettant dans les trois territoires ci-haut cités se sont réunis ce samedi 07 août 2021 dans une assemblée ordinaire et élective au siège de ladite Organisation situé dans la ville d’Uvira dans la commune urbaine de Mulongwe.
Présidée par le président à l’intérim du conseil d’administration Mr David MUNYAGA, avec son mot de bienvenue au participants, le secrétaire rapporteur du C.A sortant Mr Felly MUTUNGWA a présenté brièvement les activités menées par le conseil d’administration dont il était rapporteur depuis près de trois ans. Mr WENDO Joé, directeur de la radio communautaire Flash FM Kamanyola et président de la commission de contrôle sortant lui aussi a présenté les activités menées au cours de ces trois dernières années dans lesquelles cette commission a réussie à contrôler les activités menées par la SYMUF en 2020 dans le cadre du projet d’amélioration de la gouvernance locale au Sud Kivu à travers les radios locales de proximité.
Mr Aubert MWIBAKECA, coordinateur de la SYMUF dans son rapport technique a présenté le succès de l’organisation dont il coordonne depuis plus d’une décennie notamment l’ouverture de deux bureaux de liaison de terrain dans les villes de Bukavu et de Baraka en 2020; l’installation du centre de formation de recherche des médias qui accueille tous les journalistes sans discrimination, SCRFM; l’installation en cours d’un studio pour accueillir tous ceux qui veulent réaliser leurs œuvres artistiques ou journalistiques; la participation dans des rencontres nationales dans le cadre de la corporation, UNPC; la coopération avec les partenaires de la DDC et Benevolencja. En dépit des avancées, la SYMUF reconnait encore des difficultés, en particulier l’instabilité des journalistes qui a obligé la SYMUF a organisé des coachings; la non réalisation de certaines activités qui ont été reportées à l’année suivante ainsi que l’absence de l’appui institutionnel dans la quasi-totalité des radios membres de la SYMUF.
Avant de procéder au vote, les participants ont amendé certains textes de la structure. l’appellation de la maison de la presse d’Uvira sera désormais SYNERGIE DES MEDIAS POUR L’UNION DES FORCES, SYMUF, maison de la presse et son rayon d’action n’est plus les territoires d’Uvira, Fizi et Walungu mais désormais dans la région des grands Lacs.

Après amendement des textes de la structure, les participants ont procédé au vote des membres du conseil d’administration, C.A et de la commission de contrôle, CO.CO un voté qui a porté Mr Felly MUTUNGWA à la présidence du C.A, avec comme vice-Président Mr MUSANGI John et Marie Charles NININAHAZWE comme secrétaire rapporteur et reconduit Mr WENDO Joé USHINDI à la présidence de la commission de contrôle, AMETUMWA au secrétariat et Mlle Ange AMISSI comme vice-présidente du COCO. .

Débat public N° 3/ONGEA-PROJET: P3RGL dans le site des réfugiés burundais de Mulongwe sous le thème: Acceptation du vaccin anti-covid-19, seule remède efficace de vaincre l’épidémie de coronavirus dans la région des Grands Lacs particulièrement la RDC.

L’organisation ONGEA poursuit des sensibilisations dans le cadre du projet covid-19, réponse rapide dans la région des Grands Lacs, RDC, Rwanda, Burundi, Tanzanie et Ouganda pour user de son Outils de communication Makala ONGEA YAGA ainsi que les débats publics organisés dans les territoires d’Uvira et de Fizi en vue de sensibiliser les réfugiés burundais et les membres de la communauté d’accueil à prioriser la paix et la santé.
le débat public organisé ce 26 mai dernier a suscité beaucoup des interrogations aux téléspectateurs dans le site de Mulongwe.
Ce débat public qui avait comme but de sensibiliser les réfugiés burundais du site de Mulongwe et les congolais de la communauté d’accueil a rencontré du succès incroyable.

ONGEA vous propose de suivre en intégralité ce débat.

KAMANYOLA: Le non respect des mesures barrières à la base du mouvement de panique observée à l’église catholique dans la paroisse Mather ecclésia de Kamanyola

Le non respect des mesures barrières à la base du mouvement de panique observée à l’église catholique dans la paroisse Mather ecclesiae de kamanyola ce Dimanche 27Juin pendant la Première messe habituelle, mais calmée par les sages plus tard. Cela commence juste après l’arrivée d’un agent du ministère provincial de la santé en mission d’observation des mesures barrières dans des institutions publiques à Kamanyola ! Qui, aussitôt arrivé dans l’église avec un léger retard, a remis son ordre de mission au prêtre pendant la messe, dans le quel il interpelle les fidèles de veiller au respect des mesures barrières pour faire face à la troisième vague de la pandémie du corona virus qui s’annonce plus dangereuse en Rdc et au Sud-kivu. Vêtus en masque, porteur des gants et son attitude d’intimidation, sa présence dans l’église a vite impressionné les fidèles qui commençaient à murmurer entre eux.

Il faudra attendre jusqu’à la fin de la messe pour que ce dernier menace le prêtre dans la sacristie et lui ravir la clé de l’église et l’a scellé pour interdire la deuxième messe qui devait suivre, parce que selon lui, les fidèles semblaient n’avoir pas respecté les mesures barrières même si certains d’eux y compris le prêtre portaient le masque.

Témoins de l’événement, quelques jeunes de l’église qui assistaient à distance la scène se sont vite investis pour défendre la cause en faveur du prêtre ! Bousculé, menacé au risque de se faire tabasser par ces jeunes en colère qui l’accusaient du vice de procédure, ce denier a échappé bel grâce à l’intervention des sages de cette église qui se sont transformés en médiateurs pour calmer la situation en l’embarquant dans le véhicule.

Pour rappel, le même agent a fait des tours d’inspection dans plusieurs écoles de la place ce samedi, pour la même mission, mais de son arrivée au complexe scolaire saint Joseph des grands lacs vers 11h, les écoliers l’ont aperçu dans la cours et ont commencé à escalader sur les murs de la clôture croyant qu’il amène le vaccin contre le corona virus, et toutes activités scolaires ont été paralysées.

Les femmes petites commerçantes Transfrontalières outillées sur la législation douanière

Dans son projet « mupaka shamba letu » en faveur des femmes exerçant le petit commerce transfrontalier kamanyola-Bugarama/Rwanda, l’asbl Laissez l’Afrique vivre a organisé une formation de renforcement de capacité sur la législation douanière en faveur de cent femmes petites commerçantes transfrontalières accompagnées par ce projet qui vise le relèvement socioéconomique des habitants transfrontaliers dans la sous-région.  Pour madame DEBORAH AZINA, vendeuse des oignons cette formation est venue répondre à leur attente parce qu’elles perdaient de la l’argent à des services de l’Etat non habilités, mais grâce à cette formation, elles parviennent de savoir comment s’effectuent les transactions douanières ! Et pendant ce temps, MAOMBI KIZUNGU Irène elle aussi vendeuse du soja et des haricots ; qualifie ce projet d’un «  sauveur » parce que selon elle, grâce à cette activité de renforcement de capacité en leur faveur, elles maitrisent déjà les services légalement reconnu pour exercer des transactions douanières, parmi lesquels : la direction générale des douanes et accises’’DGDA’’, le service de quarantaine et vétérinaire’’SQUAV’’, l’office congolais de contrôle ’’occ’’ d’une part et la direction générale des migrations ’’dgm’’ ainsi que le service du commerce extérieur d’autre part!  Celle-ci n’a pas manqué de saluer la collaboration observée ces jours entre petites commerçantes transfrontalières de kamanyola et les services de l’Etat œuvra à la frontière de kamanyola, et plus particulièrement l’inspecteur chef local de la DGDA. Pour sa part, ADEDI KANDOLO Papy agent du service du commerce extérieur au poste frontalier de kamanyola demande à ces femmes de mettre en pratique les acquis de cet atelier pour l’amélioration de leur activité commerciale tout en prônant la paix et la cohésion sociale non seulement dans leur village respectif mais aussi et surtout dans la sous-région.  Pendant six jours. ces femmes ont réussi à bénéficier des notions de base sur la législation douanière, les procédures légales faut-il pour déclarer les marchandises ainsi que le comportement et les attitudes que doivent afficher les femmes exerçant le commerce transfrontalier. Ce projet veut contribuer à une société plus inclusive, à une coopération améliorée et à une paix durable dans la sous-région. Il est concentré sur le renforcement du rôle que les femmes exerçant le commerce transfrontalier résidant dans ces communautés frontalières peuvent jouer à travers le commerce, pour faciliter une plus grande compréhension entre les communautés. Cette formation a été conjointement facilitée par les agents des services précités, parmi lesquels :OLEMBO SHAKO Albert de la direction générale des douanes et accises, YVES LUPOKOLO de l’office congolais de contrôle, et SAIDIYA ALONZA Ephrem de la direction générale des migrations ’’DGM’’ sous la supervision des agents de l’asbl ‘’LAV’’ impliqués pour la  mise en œuvre de ce projet à kamanyola dans le territoire de Walungu ! Et s’est tenue dans la salle des réunions au bureau habituel de service de cette organisation à kamanyola, avec l’appui de Alert International sous le financement de l’ambassade de suède Kinshasa et Kigali ainsi que celle de la SUISSE.

HASSAN SHABANI

 

KAMANYOLA: ACTIVITE D’ANALYSE ET D’ECHANGE/CAMPAGNE POUR LES JEUNES ENTREPRENEURS POUR LA PAIX DE DEUX COTES DE LA FRONTIERE, KAMANYOLA ET BUGARAMA.

Dans son projet Mupaka shamba letu exécuté par l’asbl Laissez l’Afrique vivre « LAV » en faveur des femmes petites commerçantes transfrontalières, s’est tenu un forum d’échange ce Vendredi 25 Juin à Kamanyola, pour la paix, afin d’identifier les potentiels conflits liés à la culture, au comportement et les attitudes qui surviennent aux deux cotés de la frontière dans le domaine du commerce transfrontalier et réfléchir sur les perceptives pour développer la compréhension, la cohésion sociale et la coopération régionale.
Après analyse de contexte par ces jeunes entrepreneurs en carrefour, il est ressorti comme problèmes qui ne facilitent pas le trafic et le business :-les frais exorbitants de test covid-19 et sa petite validité ne dépassant pas quinze jours, l’exigence de la CEPGL comme document autorisé pour la circulation dans la sous région, interdiction d’entrée pour certaines marchandises, difficulté de la mise en pratique du RECOS, la multiplicité des taxes de part et d’autre, les problèmes identitaires, des stéréotypes, le manque de confiance entre commerçants, l’interdiction aux commerçants de vendre en détail en Rdc et au Rwanda.
comme piste de solution, ces jeunes ont proposé la réduction des frais du test covid-19 et la majoration de sa validité, mener des plaidoyers aux autorités, vulgariser la loi sur la législation douanière, réaliser une série d’entretiens entre les officiels congolais et Rwandais, la réduction des frais alloués pour l’achat de la CEPGL, la reprise de l’ancienne pratique où les commerçants traversaient avec des jetons, faire des échanges réguliers et sensibiliser sur le dialogue permanent entre petits commerçants transfrontaliers, sur la cohésion sociale et surtout la multiplication des séances d’échanges entre jeunes entrepreneurs de Kamanyola et de Bugarama au Rwanda.
A cet effet, ces jeunes ont proposé quelques activités qui leur permettraient de dépasser ce blocage, comme par exemple le renforcement de capacité sur la législation douanière et la politique économique, sur la paix et la cohésion sociale et sur le business de paix.

Cette activité a connu la participation de l’autorité locale de kamanyola, de présidente du conseil d’administration de l’asbl « LAV » en la personne de Madame professeur Anne marie Totoro, de la délégation de l’asbl  Faith victory Association « FAV » du Rwanda, des jeunes entrepreneurs venus de Bugarama au Rwanda et ceux de kamanyola, sous la facilitation de l’équipe de mise en œuvre du projet de « LAV » et s’est tenue dans la salle des réunions de l’hôtel Laïc de kamanyola et s’inscrit dans le cadre du projet « Mupaka Shamba Letu » exécuté à kamanyola par l’asbl laissez l’Afrique vivre avec l’appui de Alert international sous le financement de l’embrassade de SWEDE Kinshasa et Kigali, et l’embrassade de SUISSE.

HASSAN SHABANI

Bulletin ONGEA- YAGA du 21-06-2021 N° 202/ Projet P3RGL Lusenda : Célébration ce dimanche 20 juin2021, du 70 ème anniversaire de la signature de la convention de Genève de 1951 en même temps journée mondiale dédiée aux réfugiés. L’agence des nations unies pour les réfugiés, HCR fait savoir que plus d’1% des habitants de la planète soit 82,4 millions sont contraints de fuir leur foyer pour simplement rester en vie.

Sommaire :

– Lusenda : Célébration ce dimanche 20 juin2021, du 70 ème anniversaire de la signature de la convention de Genève de 1951 en même temps journée mondiale dédiée aux réfugiés. L’agence des nations unies pour les réfugiés, HCR fait savoir que plus d’1% des habitants de la planète soit 82,4 millions sont contraints de fuir leur foyer pour simplement rester en vie. Célébrée sous le thème « Ensemble on se soigne, on apprend et on rayonne » la journée est passée inaperçue au camp des réfugiés burundais de Lusenda et site de Mulongwe en raison de la crise sanitaire de covid-19. / Yvette MUNEZERO

– Kinshasa : 1231 nouvelles contaminations au coronavirus enregistrées dans 72 heures seulement en RDC. Le pays connaît une hausse des cas de covid-19 depuis le début de la troisième vague de covid-19, annoncée officiellement depuis le 3 juin 2021. Les autorités sanitaires appellent à la vigilance, à l’acceptation du vaccin anti-covid19 et à la stricte observance des gestes pour réduire le nombre des contaminations au covid-19. / Eric ITANGISHAKA

– Lusenda : L’organisation radio Labenevolencija Grands Lacs face à un débat public sur la gestion des frustrations et éviter un impact négatif sur la cohabitation pacifique entre les réfugiés burundais et les membres de la communauté d’accueil après la fin de la prise en charge scolaire des élèves réfugiés burundais aux écoles secondaire. Au cours de ce débat organisé dans le cadre du projet médias pour le dialogue, les chefs coutumiers et la société civile sur place alertent sur les conséquences néfastes qui pourront survenir en cas du désengagement total du HCR. Bientôt trois semaines terminent sans études aux élèves réfugiés burundais du camp de Lusenda et site de Mulongwe faute des frais scolaires. / ISSAYA ALONDA Jonathan