KAMANYOLA: le vivre ensemble est impératif entre la population de la sous région

Les jeunes entrepreneurs de Kamanyola pour la paix. Pensent que les 3 pays de la région (Rwanda, RDC, Burundi) constituent un espace géographique commun composés des  populations interconnectées via la langue, la culture, le commerce et les liens familiaux. En pleine tension entre la RDC et le Rwanda ces jeunes entrepreneurs, appellent les décideurs de la sous région des grands lacs à imposer urgemment la paix et la coexistence pacifique, à préserver le vivre ensemble harmonieux en bannissant les discours de haine, les stéréotypes, Bouc émissaire, des messages de haine, des mensonges surtout dans les réseaux sociaux, qui se vue ces derniers temps visant à fragiliser la confiance mutuelle transfrontalière, des appels à la xénophobie sont développés en marge de l’information sur les évènements tragiques et véhiculés dans la communication sur sur les faits et les effets de ce qui arrivent sans que les victimes n’en comprennent les tenants et les aboutissants.

Face à cette situation Issa Shabani jeunes entrepreneurs de KAMANYOLA Au Sud Kivu, recommande aux organisations de la société civile œuvrant pour la paix dans la sous région de grands lacs de se réunir rapidement et mettre en place des initiatives pour aller auprès des preneurs des décisions du Rwanda, RDC, Burundi pour leur dire clairement les attentes de la population particulièrement celle de la RDC et du Rwanda en vue d’un retour de la paix durable et au vivre ensemble harmonieux entre ces peuples, à la réglementation de l’usage des réseaux sociaux, À la population de Kamanyola de n’est pas cédé à la manipulation politicienne mais plutôt de bâtir la paix, la cohésion sociale et la cohabitation pacifique.

Redaction Ongea-yaga

KAMANYOLA:CONSOLIDATION DE LA PAIX A TRAVERS LE COMMERCE TANSFRONTALIER;FORMATION SUR L’EDUCATION FINANCIERE EN FAVEUR DES COACHS DES ORGANISATIONS PARTENAIRES, FPCT, RESPONSABLES ET MEMBRES DE DIFFERENTES STRUCTURES ACCOMPAGNEES DANS LE PROJET MSL.

Dans le cadre du projet MUPAKA SHAMBAETU, International Alert et ses partenaires ont organisé une formation des multiplicateurs en éducation financière en faveur des Coachs de ses organisations partenaires FPCT, Responsables et Membres de différentes structures accompagnés dans le Projet MUPAKA SHAMBA LETU. cinq Modules Sur l’éducation financière ont été traités notamment le module sur le crédit, Budget, épargne, Négociation financière et la service financier Numérique. Plus de Participants en provenance de GOMA,BUKAVU,UVIRA et KAMANYOLA ont pris part a cette formation. L’objectif était de renforcer leurs capacités sur les 5 Modules de l’éducation financière selon L’approche de la GIZ.
Cette formation a été dispensée par 3 formateurs venant des organisations partenaires, LAV,GEL plus superviseur recruté par Alert international pour Superviser la formation a fin d’assurer la qualité.
Durant Ces 5 jours, cette formation a connu la Présence du coordinateur adjoint du Projet MSL dans le grand lacs Monsieur Bernardin BAHATI et Madame Eugenie KATAGATA cheffe de projet MSL ausein de International Alert a Bukavu.
Il sied de rappeler que ces activités s’inscrit dans le cadre du projet MUPAKA SHAMBA LETU appuyé par International Alert sous le financement de L’ambassade de la Suède

ONGEA -YAGA

consolidation de la paix a travers le commerce transfrontalier. Deuxième campagne sur la masculinité positive en faveur des tenanciers de la coutume De Kamanyola

Sensibilisation sur la masculinité positive, deuxième séance à kamanyola, ce mercredi 18 août! Les chefs des localités et responsables des services de l’Etat oeuvrant à la frontière présent à cette activité, s’engagent à faire de la promotion des femmes leur cheval de bataille. Engagement pris à l’issue de cette campagne de sensibilisation sur la masculinité positive, tenue ce mercredi 18 août au bureau habituel de l’asbl LAV, précédée par des témoignages des couples modèles qui ont reconnu le changement positif dans leurs vies, grâce aux enseignants dans des groupes de dialogue! et un débat sur l’histoire de succès des femmes de kamanyola pour le relèvement socioéconomique, la promotion de la cohésion sociale, la médiation et dans la gouvernance pour celles qui ont été nommées Cheffes d’avenues ! Pour Matabaro Migabo François papy chef de groupement de Kamanyola, les femmes ont prouvé leur volonté et pouvoir de contribuer pour le développement de kamanyola, et même celles qui ont été nommées Nyumba Kumi, la plus part servent loyalement comme il se pouvait! Rien autre que de les encourager…cette autorité coutumière a fini par déclarer que la femme est une richesse qu’il faut savoir comment l’exploiter! Avis partagé par les participants à cette séance,qui ont reconnu que les femmes de kamanyola font la différence, et parmi elles certaines ont servi un modèle dans plusieurs domaines de la vie, mais elles font face à des défis qui nécessitent le relèvement ! Parmi lesquels: la pauvreté, elles ne sont pas associées d ans des prises de décisions, la plus part n’ont pas étudié, la coutume rétrograde, des doctrines religieuses qui ne favorisent pas la promotion de la femme, certaines veulent la facilité au lieu de vouloir travailler et dépendre d’elles même, et surtout les femmes nommées Nyumbakumi, qui n’ont jamais été officiellement investies. En fin de compte, les chefs coutumiers et responsables de services de l’Etat présent à cette séance, se sont engagés chacun en ce qui le concerne de faire de la promotion des femmes leurs cheval de bataille,cela en procédant à l’investiture officielle des celles-là nommées Nyumbakumi, à la nomination d’autres femmes à ce poste, à sensibiliser la communauté pour qu’elle comprenne l’importance d’investir dans la femme et aux femmes d’être compétitives. Cette activité a été organisée par l’asbl laissez l’Afrique vivre »LAV » dans le projet  » Mupaka shamba letu » appuyé par Alert International avec le financement de l’embassade de Suède.

Hassan Shabani

DEBAT PUBLIC ORGANISE DANS LE SITE DES REFUGIES BURUNDAIS DE MULONGWE

Dans le cadre de son projet, covid-19 réponse rapide dans la région des grands lacs, projet: P3RGL, l’organisation ONGEA, partenaire de l’organisation Internews RDC sous l’appui financier de l’Union Européenne a organisé en date du 03 décembre 2020, un débat publique dans le site des réfugiés burundais de Mulongwe.
Les participants au débat dont des réfugiés burundais et résidents congolais de la communauté hôte; les leaders communautaires ainsi que les professionnels de la santé ont échange dans ce débat sur le l’existence de la peste de covid-19 et ses effets néfastes sur l’humanité

Merci de suivre en intégralité le débat tenu dans ce site!

Bulletin Ongea-Yaga du 30-12-2020 No 083/ Projet : P3RGL

Sommaire:

– Sange : Délabrement avancé d’une passerelle érigée sur la rivière Sange sur la RN5 même les motos ne traversent pas cette rivière. Les piétons paient 500 Fco pour traverser cette rivière. Les utilisateurs de cette route, tronçon Uvira-Kamanyola appellent le gouvernement central à reconstruire cette route. Le pont de la rivière Sange s’est effondrée en avril dernier. / Marie Charles NININAHAZWE

– Sange : Lutter contre la malnutrition dans la plaine de la Ruzizi, le centre de développement intégral de l’enfant rural, CEDIER capacité 30 femmes leaders en nutrition de la plaine de la Ruzizi. Organisé en consortium avec le programme alimentaire mondial, PAM l’atelier de ce mardi 29 décembre 2020 s’est borné sur la propreté, la bonne préparation des aliments, le planning familial et, la bonne santé. / Jaafari BYADUNIA

Bonne écoute

Hassan Shabani

JENGA USHIRIKA AVRIL 2019

Plusieurs couples de babembe sont dissouts à Lusenda. Et pour cause, les femmes s’insurgent contre des cas d’adultère commis par leurs maris à l’égard des femmes réfugiés dans le camp. Cette situation est également à la base de cas d’agressions physiques de la part des hommes réfugiés contre des jeunes congolais attrapés en flagrant délit d’adultère. Notons en outre que suite à cette situation, des enfants naissent de ce genre de relation dans le camp et leur prise en charge laisse à désirer. En effet, plusieurs femmes à Lusenda sont également exposées à des maladies sexuellement transmissibles suite à cette situation. Une certaine opinion estime aussi que cette situation peut créer des conflits entre les deux communautés si elle n’est pas bien gérée.