ONGEA-YAGA
Dans son projet « mupaka shamba letu » en faveur des femmes exerçant le petit commerce transfrontalier kamanyola-Bugarama/Rwanda, l’asbl Laissez l’Afrique vivre a organisé une formation de renforcement de capacité sur la législation douanière en faveur de cent femmes petites commerçantes transfrontalières accompagnées par ce projet qui vise le relèvement socioéconomique des habitants transfrontaliers dans la sous-région. Pour madame DEBORAH AZINA, vendeuse des oignons cette formation est venue répondre à leur attente parce qu’elles perdaient de la l’argent à des services de l’Etat non habilités, mais grâce à cette formation, elles parviennent de savoir comment s’effectuent les transactions douanières ! Et pendant ce temps, MAOMBI KIZUNGU Irène elle aussi vendeuse du soja et des haricots ; qualifie ce projet d’un « sauveur » parce que selon elle, grâce à cette activité de renforcement de capacité en leur faveur, elles maitrisent déjà les services légalement reconnu pour exercer des transactions douanières, parmi lesquels : la direction générale des douanes et accises’’DGDA’’, le service de quarantaine et vétérinaire’’SQUAV’’, l’office congolais de contrôle ’’occ’’ d’une part et la direction générale des migrations ’’dgm’’ ainsi que le service du commerce extérieur d’autre part! Celle-ci n’a pas manqué de saluer la collaboration observée ces jours entre petites commerçantes transfrontalières de kamanyola et les services de l’Etat œuvra à la frontière de kamanyola, et plus particulièrement l’inspecteur chef local de la DGDA. Pour sa part, ADEDI KANDOLO Papy agent du service du commerce extérieur au poste frontalier de kamanyola demande à ces femmes de mettre en pratique les acquis de cet atelier pour l’amélioration de leur activité commerciale tout en prônant la paix et la cohésion sociale non seulement dans leur village respectif mais aussi et surtout dans la sous-région. Pendant six jours. ces femmes ont réussi à bénéficier des notions de base sur la législation douanière, les procédures légales faut-il pour déclarer les marchandises ainsi que le comportement et les attitudes que doivent afficher les femmes exerçant le commerce transfrontalier. Ce projet veut contribuer à une société plus inclusive, à une coopération améliorée et à une paix durable dans la sous-région. Il est concentré sur le renforcement du rôle que les femmes exerçant le commerce transfrontalier résidant dans ces communautés frontalières peuvent jouer à travers le commerce, pour faciliter une plus grande compréhension entre les communautés. Cette formation a été conjointement facilitée par les agents des services précités, parmi lesquels :OLEMBO SHAKO Albert de la direction générale des douanes et accises, YVES LUPOKOLO de l’office congolais de contrôle, et SAIDIYA ALONZA Ephrem de la direction générale des migrations ’’DGM’’ sous la supervision des agents de l’asbl ‘’LAV’’ impliqués pour la mise en œuvre de ce projet à kamanyola dans le territoire de Walungu ! Et s’est tenue dans la salle des réunions au bureau habituel de service de cette organisation à kamanyola, avec l’appui de Alert International sous le financement de l’ambassade de suède Kinshasa et Kigali ainsi que celle de la SUISSE.
HASSAN SHABANI
Lusenda, Groupement de Balala Nord, Fizi, Sud-Kivu, RD Congo
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