Rentrée scolaire en RDC, les enfants réfugiés burundais du camp de Lusenda et site de Mulongwe n’ont pas encore repris le chemin de l’école.
Publiée le 10 septembre, 2022 à 21 h 33 min
Près de 5000 élèves refugiés burundais n’ont pas encore retourné aux études
Depuis le 05 septembre 2022 journée officielle de la rentrée scolaire en république démocratique du congo, les élèves réfugiés burundais du camp de lusenda et du site de Mulongwe situé en territoire de fizi n’ont pas d’espoir d’étudier.Selon la Commission Nationale pour les refugiés « CNR » le HCR a lancé depuis une année un signal de désengagement de la prise en charge scolaire des refugiés.Didier Numbi Wa Numbi l’administrateur du camp de Lusenda et agent à la CNR Baraka fait savoir que le haut commissariat des nations unies pour les refugiés n’a pas des financement dans le secteur éducationnel suite à plusieurs contraintes,notament les conflits ucraniens-russe,et des manifestations des populations congolaises contre la Monusco.
Il indique que la résponsabilité de prise en charge des refugiés reviens en premier lieu au pays d’accueil puis aux agences des nations unies.
De son coté Eric Mwacha le chef de la sous division educationnelle Fizi 3 basé à Mboko, ils sont dans des pourparler avec le HCR. Selon lui, le HCR devrait chercher d’autres partenaires pour sauver l’année scolaire de ces eleves refugiés burundais dont leur nombre est plus grand à Lusenda que ce lui des autochtones. Environs cinq milles élèves réfugiés burundais qui étudient dans différentes écoles secondaires en territoire de fizi. Selon monsieur AMISI MAYUTO Mikila président de la société civile de Lusenda, c’est inconcevable d’organiser une année blanche aux refugiés. Il appel le HCR de trouver la solution dès que possible. Contacté à ce sujet Mwimi’wa Mlondani John, chef de secteur de Tanganyika, les écoles secondaires des autochtones sont disponible et il n’ y a pas de discrimination. Cette autorité administratif du secteur de Tanganyika demande aux refugiés d’apaiser les émotions et d’intégré d’autres écoles.
Jimy Bishimeye le représentant des refufigiés burundais de Lusenda dit reconnaitre avoir participé dans une réunion avec le HCR une année passé, la réunion dans la quelle ils ont été annoncé la non prise en charge scolaire de leurs enfants. Celui-ci parle que malgré cela la prise en charge des élèves réfugiés est encore nécessaires.
Certains parents d’élèves que nous avons contacté lance un cri d’alarme pour leurs venir en rescousse scolaire.
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