Magazine hebdomadaire HABARI KWA WOTE du 27 juin 2024 N°10/ Projet : Promotion des DH, de la paix, la gouvernance locale, la protection de l’environnement et la lutte contre les VSBG au Sud Kivu sous financement de Suède via Internews en RDC-3R

Il est triste de constater que pendant les vacances bimensuelles, de nombreux enfants, notamment des élèves et des écoliers de Fizi, sont contraints de travailler pour subvenir aux besoins de leurs familles. Voici ce que certains jeunes garçons et filles nous ont partagé :

  • Magdeleine WILONDJA, étudiante à l’institut Tupanda, apprend à coudre pour gagner en autonomie et aider sa famille pendant les vacances.
  • ASUMANI Prince coud également pendant les vacances pour répondre à ses besoins essentiels et soutenir sa famille. Ses frères l’ont initié à ce métier.
  • BIABA ALFRED aide son père à vendre des articles dans leur kiosque et travaille également dans l’exploitation minière d’or à Mukera pour résoudre les problèmes de sa famille.
  • Mwandja Mbuka, quant à lui, est docteur. Pendant les vacances, il façonne des briques pour acheter des fournitures scolaires et des provisions pour sa famille.
  • Nyota SWEDI Véronique, élève de l’institut Umo Lubenga à Katanga, fabrique des boissons alcooliques. Elle gagne 60 000 FC (équivalent à 20 dollars américains) par bidon, ce qui l’aide à résoudre certains problèmes et à soutenir sa famille malgré les difficultés rencontrées.

Ces histoires mettent en lumière les défis auxquels sont confrontés les enfants congolais pendant les vacances, mais aussi leur détermination à contribuer au bien-être de leur famille.

Magazine hebdomadaire HABARI KWA WOTE du 17 juin 2024 N° 09/ Projet : Promotion des DH, de la paix, la gouvernance locale, la protection de l’environnement et la lutte contre les VSBG au Sud Kivu sous financement de Suède via Internews en RDC-3R

Lusenda : Dans le cadre du projet EDUFAM, éducation des filles pour un avenir meilleur, les organisations COFAS, conseil des organisations féminines agissant en synergie et la Caritas Goma innovent une plateforme numérique de dénonciation des cas des viols et violences sexuelles dénommée Assistante MSAADA. Disponible dans play store, l’application MSAADA permet aux internautes de dénoncer les cas des VSBG en utilisant leurs androïd, smartphones, tablettes et Etc. L’application MSAADA présente plusieurs avantages notamment la rapidité de l’assistance en faveur des survivants, la confidentialité et d’autres. Dans ce magazine, les fonctionnalités de MSAADA ASSISTANCE sont débattues.

Magazine hebdomadaire HABARI KWA WOTE du 10 juin 2024 N° 08/ Projet : Promotion des DH, de la paix, la gouvernance locale, la protection de l’environnement et la lutte contre les VSBG au Sud Kivu sous financement de Suède via Internews en RDC-3R

SANGYA : Dans le cadre du projet Stronger Women, Stronger nation sous financement de la Bloomberg foundation, l’organisation Women for Women International forme annuellement des femmes et filles en autonomisation sociale et économique pour promouvoir le développement et l’émancipation des femmes. Les lauréates reçoivent sont outillées en autonomisation sociale sur cinq modules notamment : la solidarité des femmes, la valeur du travail de la femme, la santé et le bien-être, les droits des femmes et le leadership au féminin et les femmes influenceuses du changement et économique en cinq filières incluant la boulangerie, la saponification, l’art culinaire, les soins de beauté et le petit commerce. Mercredi 19 juin 2024 au village de Sangya, groupement de bashimukuma nord au secteur de Tanganyika en territoire de Fizi au Sud Kivu, 565 femmes ont été graduées par Women for Women International après 12 mois de formation. Les lauréates sont appelées à capitaliser les connaissances reçues. Ce sujet est traité en magazine pour plus de précisions.

Magazine ONGEA-YAGA du 08 Juin 2024 N°07/ Projet : Promotion des DH, de la paix, la gouvernance locale, la protection de l’environnement et la lutte contre les VSBG au Sud Kivu sous financement d’Internews en RDC-3R

Les vallées, montagnes et collines du territoire de Fizi et partout à l’Est de la RDC sont rendues désertes suite à la déforestation quasiment totale. Des personnes autorisées dévastent les arbres fruitiers et non fruitiers à l’aide de tronçonneuses pour divers usages : certaines pour des planches et d’autres pour des braises, plus rares pour les bûches. Les bûcherons, cultivateurs et constructeurs de maisonnettes sur pilotis abattent à leur tour les repousses. La déforestation totale et les feux de brousse ont de nombreuses conséquences : on peut citer le changement climatique, la mort massive des animaux sauvages et la fuite des survivants loin de la zone, la disparition de la fertilité des sols, la disette, la pauvreté, les maladies et les inondations graves qui touchent la région.

Aujourd’hui, les citoyens sont profondément choqués par les autorités provinciales et territoriales qui autorisent la déforestation à l’aide de tronçonneuses pour leurs intérêts personnels ! L’abattage d’arbres par tronçonneuse entraîne automatiquement leur assèchement, les empêchant de repousser. Cependant, monsieur NDALE EKYAMBA, shérif et chef de l’environnement dans la commune de Katanga, nous informe que la déforestation et les feux de brousse sont strictement interdits par la loi. Le gouvernement de la RDC impose des frais de 150 dollars américains pour l’abattage de tout arbre fruitier et de 130 dollars américains pour tout arbre non fruitier, dans le but de protéger l’environnement

Magazine ONGEA-YAGA du 03 Juin 2024 N°06/ Projet : Promotion des DH, de la paix, la gouvernance locale, la protection de l’environnement et la lutte contre les VSBG au Sud Kivu sous financement d’Internews en RDC-3R

L’eau, c’est la vie”, dit-on. Après avoir entendu plusieurs cas de choléra confirmés par le médecin chef de zone, tant dans le territoire de Fizi que dans la ville de Baraka, l’organisation non gouvernementale Oxfam a mené une étude en collaboration avec d’autres experts sanitaires. Ils ont conclu que l’eau non potable est la seule cause de ces maladies, notamment dans le village de SEBELE, au centre de Fizi, et dans toute l’étendue de la commune de Katanga à Baraka.

En 2019, Oxfam a installé des bornes-fontaines dans cette région afin de lutter contre l’épidémie de choléra. Le point de captage se trouve sur la chaîne de Mitumba, à la rivière Mukera, à plus de 60 kilomètres du point de captage à Katanga. La présence d’eau potable dans ces zones semble être une solution palliative contre l’épidémie de choléra qui a causé la mort de centaines de personnes entre 2001 et 2003, selon les bénéficiaires de ces bornes-fontaines.

Cependant, les eaux ne sont pas disponibles chaque jour, car le réseau d’eau connaît régulièrement des pannes. Wilondja Chendje Zebuloni, président du conseil d’administration de l’Association du Réseau d’Eau Potable de Fizi (ASUREP Fizi), précise que des inconnus coupent intentionnellement les tuyaux, tandis que d’autres les endommagent. De plus, de nombreuses vannes, robinets et raccords sont déjà usés et devraient être remplacés, mais faute de moyens et de partenaires, cela reste difficile. Chaque ménage épuise tout un bidon d’eau à 50 FC, contribuant ainsi à la gestion de l’eau

Magazine ONGEA-YAGA du 29 mai 2024 N°05/ Projet : Promotion des DH, de la paix, la gouvernance locale, la protection de l’environnement et la lutte contre les VSBG au Sud Kivu sous financement d’Internews en RDC-3R

Résurgence  de la maladie Monkeypox au Sud-Kivu(Kamanyola et Uvira) touchés. La Monkeypox est une maladie virale qui sévit actuellement dans le Sud-Kivu, en République démocratique du Congo. Selon les rapports, la province approche désormais les 1000 cas, ce qui est préoccupant. En une semaine, plus de 100 nouveaux cas ont été enregistrés. Heureusement, plus de 700 personnes se sont rétablies, mais malheureusement, il y a eu 10 décès, dont 2 cette semaine. La zone de santé de Kamituga est particulièrement touchée, avec déjà plus de 500 cas. D’autres zones, comme Nyangezi (notamment dans sa partie Kamanyola) et Uvira, sont également affectées. Nyangezi a dépassé la centaine de cas, et le Monkeypox s’est propagé dans 22 des 34 zones de santé de la province. Les professionnels de la santé insistent sur le respect strict des mesures d’hygiène pour lutter contre cette maladie dangereuse.

Magazine ONGEA-YAGA du 21 mai 2024 N°04/ Projet : Promotion des DH, de la paix, la gouvernance locale, la protection de l’environnement et la lutte contre les VSBG au Sud Kivu sous financement d’Internews en RDC-3R

Dans ce magazine, la crise environnementale, dans le contexte des inondations au Sud Kivu, aux territoires de Fizi et Uvira ainsi que, le manque de financement de l’enseignement secondaire en faveur des élèves réfugiés burundais au Sud Kivu.

Les inondations touchent les territoires de Fizi et Uvira, causant des déplacements massifs de population. Plus de 780 ménages sont sans abri à la suite de ces inondations, et trois personnes ont perdu la vie. Les effets combinés des inondations entraînent la malnutrition, l’insécurité alimentaire, les épidémies (comme le choléra), les problèmes d’hygiène et la pauvreté pour une population déjà fragilisée. Dans le territoire d’Uvira, plus de 13 000 enfants n’ont plus accès à leurs écoles, car 40 écoles sont totalement inondées par la crue de la rivière Nyangara et du lac Tanganyika, rendant 264 salles de classe non fonctionnelles ou détruites. Manque de financement pour l’éducation des élèves réfugiés burundais:

Environ 94 000 enfants déplacés âgés de 3 à 17 ans sont arrivés dans la zone de santé de Minova en provenance de Masisi entre décembre 2023 et avril 2024.

Malheureusement, au moins six écoles primaires sont totalement fermées depuis février, car elles ont été utilisées comme abris par les familles déplacées, causant des destructions importantes. Le manque de financement pour l’éducation de ces élèves réfugiés aggrave la situation.

En somme, la crise environnementale et les inondations ont des conséquences dramatiques sur la vie des populations au Sud-Kivu, affectant à la fois leur sécurité, leur santé et leur accès à l’éducation. Il est crucial que des mesures soient prises pour répondre à ces défis complexes.

Emission débat produite par le projet EDUFAM en marge de la journée de l’enfant Africain, édition 2024

Sous le thème, l’éducation pour tous les enfants en Afrique : l’heure est venue, sous l’appui du projet EDUFAM de scolariser les filles réfugiées burundaises et congolaises aux humanités, la journée de l’enfant africain 2024 est célébrée en débat radios. Dans cette même perceptive, l’égalité entre les genres, la lutte contre les VSBG et la PSEA sont assurées.

Magazine Habari kwa wote du 25 mai 2024 N°3 / Projet : Promotion des DH, de la paix, la gouvernance locale, la protection de l’environnement et la lutte contre les VSBG au Sud Kivu sous financement d’Internews en RDC-3R

La Présence des Hippopotames dans la Vallée du Kenya

Dans ce magazine, nous analysons en profondeur la présence des hippopotames qui surgissent, envahissent et dévastent les hectares de champs dans la vallée du Kenya. Plus précisément, cette situation se produit dans la commune de Katanga, la ville de Baraka, ainsi qu’une partie du territoire de FIZI. Les villages champêtres de “MALICHA” et “ENWA”, situés dans le groupement balala-sud, secteur de Mutambala en territoire de FIZI, sont particulièrement touchés par ce phénomène. Malheureusement, malgré ces dégâts, les autorités locales n’interviennent pas. Les habitants subissent les conséquences de la présence de ces animaux aquatiques, qui appauvrissent les terres et causent la disette dans la région. Face à cette situation, les villageois sollicitent les services compétents pour tuer ou chasser les hippopotames, afin de préserver ce qui reste de leurs champs. L’agronome principal de la ville de Baraka recommande même aux cultivateurs d’abandonner ces terrains envahis et de chercher d’autres parcelles non cultivées. Alexis Msambya Ibachi, le coordonnateur de l’environnement dans la ville de Baraka, évoque les lois de protection en vigueur pour ces mammifères et exhorte les habitants à respecter les zones délimitées. Il est important de noter que les hippopotames sont des animaux territoriaux et peuvent être dangereux. Ils sont responsables d’un nombre significatif d’attaques mortelles chaque année. Leur présence dans la vallée du Kenya nécessite une gestion adéquate pour protéger à la fois les habitants et les ressources locales.

Magazine ONGEA-YAGA du 12 mai 2024 N°02/ Projet : Promotion des DH, de la paix, la gouvernance locale, la protection de l’environnement et la lutte contre les VSBG au Sud Kivu sous financement d’Internews en RDC-3R

La ville de Baraka, située au Sud-Kivu, est confrontée à des catastrophes naturelles récurrentes, mettant en danger la vie des habitants et causant des dégâts matériels considérables. Voici un résumé des événements récents et des efforts pour prévenir de telles catastrophes .Débordement de la rivière NAMALOMBO en novembre 2023, Le quartier de KALUNDJA 3 a été touché par le débordement de la rivière NAMALOMBO. Deux personnes ont perdu la vie, et de nombreuses maisons ont été emportées par les eaux ; Malheureusement, malgré l’ampleur de la catastrophe, l’assistance aux victimes a été insuffisante, comme l’a souligné Mme FURAHA ASUMANI, qui a perdu son enfant ce jour-là. Le chef de quartier, Monsieur NYANGE MASHAKA, plaide pour une assistance urgente aux 100 ménages touchés par ces inondations.

 

Le coordinateur urbain du service de l’environnement, Alexis MUSAMBYA, attribue ces inondations aux déboisements des montagnes surplombant la ville. Il appelle à la plantation d’arbres pour lutter contre les inondations et recommande aux cultivateurs de s’éloigner d’au moins 20 mètres de la rive de la rivière KALUNDJA. De plus, la plantation de bambous le long des rives de la rivière est conseillée. Malheureusement, certaines maisons restent encore inondées12. Pour atténuer les effets des inondations, il est essentiel que les autorités prennent des mesures pour protéger la ville et ses habitants.