Twiyage NUMERO 04

Tuyage, Tuyage, est un magazine régional qui facilite l’échange d’expérience de vie entre réfugiés burundais et communautés d’accueil de Sange, d’Uvira, de Lusenda, Mulongwe et Mongemonge en République démocratique du Congo, de Mahama au Rwanda, de Nakivale en Ouganda et Nyarugusu, Nduta et Kanembwa en Tanzanie.
Tuyage est une émission produite par Internews, diffusée sur 12 radios régionales avec l’appui financier de l’Union Européenne.
Présentatrice : Ophélie Karanshamaje
Bonjour ou bonsoir chers réfugiés burundais et communautés qui les ont accueillis partout où vous vous trouvez. Merci de suivre ce magazine régional que vous présente l’ONG Internews avec l’appui financier de l’Union Européenne. Pendant quinze minutes, nous allons vous présenter la situation sur la vie des réfugiés burundais et communautés d’accueil en RDC, au Rwanda et en Ouganda. Au micro, Ophélie Karanshamaje, Romain Semakuba à la technique et la supervision de Jacques Kahorha depuis Bukavu en République Démocratique du Congo. Bienvenue à toutes et à tous.
Nous commençons ce magazine par le Rwanda.
Ils n’ont pas la possibilité de poursuivre des études universitaires par manque des ressources financières et des bourses d’études et ont décidé d’apprendre des métiers. Il s’agit de jeunes diplômés burundais vivant dans le camp de Mahama au Rwanda. Ils bénéficient de l’encadrement du centre de formation professionnelle dénommée « New Génération for Peace and Development », NGPD- Dufatane Munda. Notre correspondante Aline Nirere nous en dit plus, depuis le camp des réfugiés burundais de Mahama
Magazine d’Aline Nirere depuis le camp de Mahama au Rwanda
Présentatrice : Rendons-nous en RDC où le lac Tanganyika constitue une pourvoyeuse d’occupations pour les réfugiés burundais et membres de la communauté d’accueil de Lusenda. Des femmes, des hommes et des jeunes, tous survivent grâce à ce lac. Notre correspondant Marie Charles Ninihazwe nous donne ici plus de détails.
Magazine de : Marie Charles Ninihazwe depuis le camp des réfugiés de Lusenda
Présentatrice : Bonne nouvelle pour les réfugiés et communautés d’accueil de Nduta en Tanzanie. Le gouvernement de ce pays vient de réouvrir le marché qui desservait ces deux communautés après une période de fermeture de 4 mois sous prétexte que les réfugiés burundais disposeraient de capitaux qui dépassent le maximum requis pour un refugié. Depuis la fermeture de ce marché, des plaidoyers ont été menés par des réfugiés et des agences d’aide humanitaire auprès des autorités tanzaniennes pour qu’il soit réouvert. Ainsi, la réouverture du marché de Nduta constitue un ouf de soulagement pour les deux communautés. Ecoutez notre correspondante Bebline Kwizera depuis le camp des réfugiés burundais de Nduta en Tanzanie.
Magazine de Bebline Kwizera depuis le camp des réfugiés burundais de Nduta en Tanzanie

Présentatrice : Toujours dans ce chapitre économique, notre correspondant Yves Irakoze basé au camp des réfugiés de Nakivale en Ouganda, nous dit que ce camp autorise des réfugiés de circuler librement pour chercher du travail et exercer de petits commerces. Ainsi, il voit des réfugiés se réveiller le matin et certains reviennent avec des marchandises qu’ils vendent dans le camp, dis-nous plus Yves.
Magazine d’Yves Irakoze depuis le camp des réfugiés de Nakivale
Présentatrice : Nous terminons ce magazine avec des salutations des réfugiés burundais vivant dans différents camps des réfugiés en Tanzanie, en Ouganda, au Rwanda et en RDC ou qui recherchent des membres de leurs familles.
Désannonce :
Présentatrice : C’est la fin de ce magazine « Tuyage » présenté par Internews avec l’appui financier de l’Union Européenne. Merci à vous tous de l’avoir suivi. Ophélie Karanshamaje vous dit aurevoir et à la fois prochaine.

TWIYAGE NUM 3

Bonjour ou bonsoir chers réfugiés burundais et communautés qui les ont accueillis partout où vous vous trouvez. Merci de suivre ce magazine régional que vous présente l’ONG Internews avec l’appui financier de l’Union Européenne. Pendant quinze minutes, nous allons vous présenter la situation sur la vie des réfugiés burundais et communautés d’accueil en RDC, au Rwanda et en Ouganda. Au micro, Ophélie Karanshamaje et Romain Semakuba à la technique, depuis Bukavu en République Démocratique du Congo. Bienvenue à toutes et à tous.
Nous commençons ce magazine par la République Démocratique du Congo où le HCR et la Commission Nationale pour les réfugiés ont décidé de suspendre tout octroi d’autorisations de sortie aux réfugiés burundais vivant dans les camps de Lusenda et Mulongwe depuis le 06 décembre 2018 pour raison de leur sécurité pendant cette période de campagne électorale dans ce pays. Cette mesure sera levée après le 23 décembre 2018. Cette décision perturbe complétement la vie socioéconomique des réfugiés, nous dit notre correspondant Marie Charles Ninihazwe depuis le camp des refugiés burundais de Lusenda
Présentateur : Rendons-nous à présent au camp des refugiés burundais de Mahama au Rwanda où comme dans la plupart des camps des réfugiés de la région, l’accès aux bois de chauffe constitue un problème majeur. Noël Manishimwe, journaliste de la Radio Izuba , partenaire d’Internews au Rwanda, s’est rendu dans le camp des réfugiés burundais de Mahama et nous partage ce magazine.
Présentateur : La Direction du Camp des réfugiés de Nakivale en Ouganda en partenariat avec l’association du ballon rond du meme camp, organisent un tournoi du football depuis novembre 2018 et se poursuit jusqu’à ces jours. Ce camp de 180km, héberge près de 7 nationalités. Pendant ce tournoi de football, les réfugiés sont regroupés en équipe selon leurs pays de provenance. L’objectif est de consolider les liens entre tous les réfugiés. Notre correspondant Yves Irakoze, notre correspondant nous en dit plus depuis le camp des réfugiés de Nakivale.
Présentateur : Nous terminons ce magazine avec des salutations des réfugiés burundais vivant dans différents camps des réfugiés en Tanzanie, en Ouganda, au Rwanda et en RDC ou qui recherchent des membres de leurs familles.
Présentateur : C’est la fin de ce magazine « Tuyage » présenté par Internews avec l’appui financier de l’Union Européenne. Merci à vous tous de l’avoir suivi. Ophélie Karanshamaje vous dit aurevoir et à la fois prochaine.

MAGAZINE REGIONAL

Bonjour ou bonsoir chers réfugiés burundais et communautés qui les ont accueillis partout où vous vous trouvez. Merci de suivre ce magazine régional que vous présente l’ONG Internews avec l’appui financier de l’Union Européenne. Pendant quinze minutes, nous allons vous présenter la situation sur la vie des réfugiés burundais et communautés d’accueil en Tanzanie, en Ouganda et en République Démocratique du Congo. Au micro, Ophélie Karanshamaje et Romain Semakuba à la technique, depuis Bukavu en République Démocratique du Congo. Bienvenue à toutes et à tous.
Nous commençons ce magazine par la Tanzanie où des réfugiés burundais se sont organisés pour poursuivre le model d’enseignement burundais dans le pays d’accueil. Des enseignants, des directeurs, des inspecteurs et des membres de la coordination sont tous des réfugiés burundais qui sont payés par organisations partenaires du HCR. Mais le gouvernement burundais n’accepte de donner un examen aux enfants finalistes du primaire. Pour pallier à cette situation, la Commission Nationale Tanzanienne chargée des évaluations « NECTA » et un groupe d’enseignants refugiés, organisent, avec l’appui du HCR, un test Interrégional pour les classes terminales. Notre correspondante Bebline Kwizera nous donne plus d’explications sur ce mode d’enseignement depuis le camp des refugiés burundais de Nduta
Restons dans le secteur de l’enseignement pour parler de l’année scolaire 2017-2018 qui vient de prendre fin en Ouganda. Ici, notre correspondant Yves Irakoze s’est beaucoup intéressé à la prestation des enfants réfugiés burundais au cours de cette année, aux défis auxquels ils ont fait face et comment ils parviennent à les surmonter. Ecoutons ses explications depuis le camp des réfugiés de Nakivale en Ouganda
Rendons-nous en RDC à présent pour parler de la démarche du HCR d’autonomiser les réfugiés burundais vivant dans des camps. Selon Marie Charles Nininahazwe, notre correspondant basé au camp des réfugiés de Lusenda, le HCR à travers son partenaire « ADRA » a met en place depuis le début de cette année 2018, des mécanismes pouvant permettre aux réfugiés burundais de survivre sans assistance humanitaire dans les années à venir. Avec 500 000$, ADRA développe des projets en faveur
des réfugiés axés sur le reboisement, la fabrication des briquettes pour pallier au problème de bois de chauffe, l’agriculture, la pêche, l’élevage et l’apprentissage des métiers aux jeunes. Marie Charles Ninihazwe nous en dit plus.

JENGA USHIRIKA MOIS DE NOVEMBRE 2018

Dans le cadre de son projet « Réfugiés burundais pour la cohabitation pacifique » avec l’appuie financier de l’Union Européenne à travers Internews, l’Association des femmes des Médias, AFEM a produit une émission magazine sur la situation des réfugiés burundais vivant dans le camp de Lusenda en territoire de Fizi. Cette émission produite pour le mois de novembre 2018 a porté sur le thème : « Problématique de l’accessibilité aux soins par les réfugiés et habitants de lusenda ».
Depuis leur arrivée à Fizi, les réfugiés burundais sont soignés gratuitement dans une structure sanitaire installée dans le camp de Lusenda, contrairement aux membres des communautés d’accueil ; une situation susceptible de créer des conflits dans cette partie de la province. Auparavant, la zone de santé avait été aménagée pour la possibilité de desservir envions 13 000 personnes. Aujourd’hui, avec la présence de plus de 40 000 réfugiés, il y a besoin de créer un hôpital où les deux communautés seront soumises aux mêmes conditions de traitement

JENGA USHIRIKA MOIS D’OCTOBRE 2018

Dans le cadre de son projet « Réfugiés burundais pour la cohabitation pacifique » avec l’appuie financier de l’Union Européenne à travers Internews, l’Association des femmes des Médias, AFEM a produit une émission magazine sur la situation des réfugiés burundais vivant dans le camp de Lusenda en territoire de Fizi. Cette émission produite pour le mois d’octobre 2018 a porté sur le thème : «Non distribution des bois de chauffage à Lusenda ».
Les collines surplombant le camp des réfugiés de Lusenda sont déboisées. Réfugiés et populations autochtones se disputent ces étendues à la recherche des bois de chauffe pour la cuisson des aliments. Cette situation, non seulement est à la base de la pollution de l’environnement, mais également source des conflits entre ces deux communautés à Lusenda. Quid des initiatives existantes prises entre les réfugiés et les membres des communautés d’accueil pour suppléer au manque des bois de chauffe et contribuer à la protection de l’environnement ?

JENGA USHIRIKA

La production de cette émission est appuyée par l’Union Européenne à travers Internews, pour s’imprégner des initiatives communes prises par les réfugiés burundais avec les communautés d’accueil à Lusenda afin de faire face à cette épidémie mortelle qui endeuille le territoire de Beni dans la province du Nord Kivu.
En effet, depuis la résurgence de l’épidémie d’Ebola à Beni, des mesures de prévention ont été prises, notamment au sud kivu, pour empêcher toute éventuelle propagation, au regard de la proximité et des mouvements réguliers de la population à travers ces deux provinces voisines.
A Lusenda, les réfugiés et membres des communautés autochtones se sont engagés à mettre conjointement en place certaines stratégies pour éviter le pire. C’est notamment des espaces de lavage des mains au savon installés dans le camp et dans d’autres structures sanitaires et scolaires en dehors du camp. D’autres activités de sensibilisation pour appeler la population au respect des règles d’hygiène sont menées par les réfugiés ensembles avec les membres des communautés d’accueil.

DEBAT PUBLIC A LUSENDA JUILLET 2018

Un débat public entre les réfugiés burundais et la communauté de Lusenda a été organisé au camp de Lusenda en date du 26/07/2018 par Internews avec comme thème : Difficultés de pratiquer la culture maraichère à Lusenda, et préparation de la communauté d’accueil et des réfugiés burundais à mettre en œuvre les activités agricoles de la grande saison culturale de septembre 2018. Ont été invité à ce débat les ONGs ADRA et SVH

JENGA USHIRIKA

L’Association des Femmes des Médias, AFEM développe un partenariat de collaboration avec Internews dans le cadre du projet « Jeunes Burundais pour l’information, le dialogue et la coexistence pacifique » sous le financement de l’Union Européenne. Ce projet consiste à donner accès aux réfugiés Burundais de la vague de 2015 qui ont pris refuge en RDC, particulièrement au Sud Kivu, et les membres des communautés d’accueil, à une information fiable et réduire ainsi les tensions entre les deux groupes.
Thème abordé : L’EXPLOITATION SEXUELLE DES FEMMES REFUGIEES DANS LE CAMP DE LUSENDA : CONDITION DE BENEFICIER DE SERVICES SOCIAUX DE BASE (constat, dénonciation et conséquences)

JENGA USHIRIKA

L’Association des Femmes des Médias, AFEM développe un partenariat de collaboration avec Internews dans le cadre du projet « Jeunes Burundais pour l’information, le dialogue et la coexistence pacifique » sous le financement de l’Union Européenne. Ce projet consiste à donner accès aux réfugiés Burundais de la vague de 2015 qui ont pris refuge en RDC, particulièrement au Sud Kivu, et les membres des communautés d’accueil, à une information fiable et réduire ainsi les tensions entre les deux groupes.
5. MODE DE VIE DES REFUGIES HORS CAMP
Titre de l’émission : Jenga ushirika
Timing : 30 minutes
Emission du mois de : Fin juin 2018
Thème : Le mode de vie que traversent les réfugiés vivant en dehors du camp de Lusenda
Langue : Swahili
Reporter : Elysée Muzalia
Formats : reportages, vox pop, enrobé, ITW et papier
Reporter : Elysée Muzalia

Problématique : Une centaine des réfugiés burundais vivent en dehors du camp de Lusenda, pourtant aménagé par le Gouvernement et d’autres partenaires dont le HCR pour accueillir environs 30 000 ayant fui les violences post électorales au Burundi. Ces réfugiés, dont des femmes et des enfants sont disséminés dans des villages aux alentours du site accueillis par les membres des communautés autochtones. Qu’est ce qui a motivé ces réfugiés à ne pas entrer dans le camp ? Comment vivent-ils avec les communautés d’accueil ? Comment accèdent-ils aux soins de santé et à l’éducation ?

JENGA USHIRIKA

L’Association des Femmes des Médias, AFEM développe un partenariat de collaboration avec Internews dans le cadre du projet « Jeunes Burundais pour l’information, le dialogue et la coexistence pacifique » sous le financement de l’Union Européenne. Ce projet consiste à donner accès aux réfugiés Burundais de la vague de 2015 qui ont pris refuge en RDC, particulièrement au Sud Kivu, et les membres des communautés d’accueil, à une information fiable et réduire ainsi les tensions entre les deux groupes.

4. CREATION D’UN NOUVEAU MARCHE « CEPGL » GERE PAR LES REFUGIES ET LES MEMBRES DES COMMUNAUTES D’ACCUEIL
Titre de l’émission : Jenga ushirika
Timing : 30 minutes
Emission du mois de : début juin 2018
Thème : La création d’un nouveau marché à l’intention des réfugiés et populations autochtones à lusenda et son impact sur la situation économique des ménages
Langue : Swahili
Reporter : Elysée Muzalia
Formats : reportages, vox pop, enrobé, ITW et papier
Reporter : Elysée Muzalia

Problématique : Un nouveau marché dénommé « CEPGL » a été créé à Lusenda en territoire de Fizi. Ce marché, crée à l’intention des réfugiés et autres membres des communautés d’accueil est situé en dehors du camp de Lusenda. Quid de la gestion de ce marché pour accroitre la situation économique des réfugiés et des autres communautés d’accueil ? Que faire pour prevenir les conflits autour de la gestion de ce marché ?